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PAROLES DE CHANSONS : Écrire pour soi et pour les autres

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Vous êtes devant cette fameuse page blanche et ne savez trop par quel bout commencer. Comment raconter une histoire en quelques phrases ? Comment synthétiser mes idées afin que la chanson soit cohérente ? Comment vous laisser porter par l’inspiration sans être envahi par la peur que ce ne soit pas à la hauteur de la musique ? Comment combattre l’autocensure toujours trop présente ?
 
Autant de questionnements qui deviennent des problématiques que vous devez apprivoiser et dédramatiser, la création et l’imaginaire étant au demeurant les principaux moteurs de l’écriture. Par divers jeux et exercices, cet atelier vous aidera à définir votre style et à prendre conscience des forces et des faiblesses dans votre manière de raconter.
 
Les paroles d’une chanson ne sont pas écrites pour être lues, elles sont faites pour être chantées, pour être entendues et, idéalement, reprises en chœur par le plus grand nombre. Car coller des mots sur des notes pour en faire une chanson est un métier en soi.
 
Votre travail pourra vous amener à écrire pour un.e autre interprète. Vous aurez alors à réaliser cet exercice en vous oubliant, de façon à ce que le public à l’écoute de votre texte se dise que l’interprète en est aussi l’auteur.rice. Nous travaillerons cet aspect afin de développer notamment l’écoute de l’autre.
 
Nous vous demandons d’apporter avec vous :
 
●    Du papier, des crayons et / ou un ordinateur (si vous écrivez à l’ordinateur)
●    Un texte de chanson que vous considérez comme terminé
●    Un texte de chanson qui est en chantier
 
Si vous êtes aussi musicien.ne, nous vous invitons à apporter votre instrument. Vous aurez ainsi l’occasion de marier paroles et musique et de comprendre l’importance des sonorités des mots et du phrasé des mélodies. Car rédiger, composer et interpréter, c’est naviguer au sein de trois spécialités intimement liées.

Objectifs pédagogiques

  • Développer son sens critique envers ses propres textes
  • Utiliser divers outils d’écriture afin d’éviter le syndrome de la page blanche
  • Écrire en entendant la voix de l’interprète, être à l’écoute de l’autre
  • Collaborer davantage avec d’autres auteur.rice.s-compositeur.rice.s
  • Reconnaître les qualités et les faiblesses des œuvres d’autres auteur.rice.s-compositeur.rice.s
  • Poursuivre l’écriture de textes considérés au départ comme étant « en chantier »
  • Développer son sens critique
  • Être outillé.e pour devenir un.e parolier.e professionnel.le

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Cette formation est rendue possible grâce à la participation financière du Gouvernement du Québec

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Informations: Anik Lachance, Adjointe à la formation